Saturday, March 24, 2007

Fatima: The Last Great Vision 1929 in Tuy, Spain

O most holy Trinity, Father, Son and Holy Ghost, I adore Thee profoundly. I offer Thee the most precious Body, Blood, Soul and Divinity of Jesus Christ, present in all the tabernacles of the world, in reparation for the outrages, sacrileges and indifference by which He is offended. By the infinite merits of the Sacred Heart of Jesus and the Immaculate heart of Mary, I beg the conversion of poor sinners. (Third Angel apparition, Fatima, 1916)

One of the most important of all the revelations of Fatima, is the last great vision in 1929. It appears to be a synthesis of the entire message.
This vision was unknown to the world until a few years ago when, for the golden jubilee of Fatima, it was revealed by Diocesan authorities. Previously it had been made known only to Pope Pius XII in a personal letter.
In her own words, Lucia describes the vision:

Suddenly the whole Chapel was illumined by a supernatural light, and a cross of light appeared above the altar, reaching to the ceiling. In a bright light at the upper part of the cross could be seen the face of a man and his body to the waist (Father) on his breast there was a dove also of light (Holy Spirit) and, nailed to the cross, was the body of another man (Son). Somewhat above the waist, I would see a chalice and a large host suspended in the air, on to which drops of blood were falling from the face of Jesus Crucified and from the wound in His side. These drops ran down on to the host and fell into the chalice. Our Lady was beneath the right arm of the cross (... it was Our Lady of Fatima with Her Immaculate Heart... in her left hand... without sword or roses, but with a crown of thorns and flames...). Under the left arm of the cross, large letters, as of crystal clear water which ran down over the altar, formed these words: Graces and Mercy.
I understood that it was the Mystery of the Most Holy Trinity which was shown to me, and I received lights about this Mystery which I am not permitted to reveal.
Our Lady then said to me:
The moment has come when God asks the Holy Father, in union with all the Bishops of the world, to make the Consecration of Russia to my heart, promising to save it by this means.

Imprimatur + JOHN, Bishop of Leiria, Leiria, April 26, 1968 - Blue Amy of Our Lady, Washington, N.J., 07882

Wednesday, March 21, 2007

Les apparitions de Campitello, Corse, 1899

Les apparitions de Campitello firent beaucoup - malgré leur impact presque exclusivement local, pour réveiller la dévotion mariale en Corse, et même dans le reste de la France, car la presse parla longtemps de ces faits, qui furent très spectaculaires.
Tout commença le 26 juin 1899: Maddalena Parsi dite Llellana, une fillette de quatorze ans, pieuse, très calme et sérieuse, alla chercher du bois mort à quelque distance de son hameau natal de Campitello: une localité pauvre et ignorée du canton de Costera, en Corse. Elle était à quelque deux ou trois cents mètres du village, récitant son chapelet tout en ramassant des branches, quand elle entendit, autour d'elle, un chant si suave qu'elle en resta un peu étourdie, comme toute ravie. Une de ses cousines qui l'avait accompagnée entendit également l'exquise mélodie: elle se nommait Perpétue Lorenzi. Quand le chant cessa, Llellena se retourna pour parler de cet inexplicable phénomène avec sa cousine, et elle vit, sur un rocher non loin d'elles, une Dame, vêtue tout de blanc, un voile bleu sur la tête, souriante...
Perpétue aussi voyait l'apparition, et les deux fillettes tombèrent à genoux, saisies par une extase qui dura plusieurs heures. Lorsque ce fut terminé et qu'elles reprirent leurs sens, les deux amies coururent au village et relatèrent leur vision. On sourit gentiment: Llellana et Perpétue étaient des filles calmes, incapables de mentir, très aimées du village mais elles avaient bien pu rêver, non? Et l'affaire sembla devoir en rester là. Des curieux voulurent se rendre sur les lieux, pour voir... car il n'était pas, à vrai dire, question de prier: la population s'était beaucoup déchristianisée et passait plus de temps à la préparation de vendettas, parfois meurtrières, qu'à la prière et à la fréquentation de l'église. Et, jusqu'au mois d'août, quelques pieuses femmes et des fillettes, qui allaient dire le chapelet dans ce site d'une beauté sauvage et grandiose, prétendirent avoir vu parfois une belle Dame sur le rocher. Mais étaient-ce des illusions de bigotes et d'enfants simplettes, non?

Le 26 août, plusieurs personnes s'étaient réunies près du rocher, lorsque certaines tombèrent à genoux: comme foudroyées! Elles semblaient évanouies, et l'on craignit bien ne pouvoir les ranimer. Elles dirent aux assistants qu'elles avaient vu la Dame.
Les apparitions commençaient à prendre une portée plus spectaculaires. Llellena et Perpétue, qui venaient prier régulièrement sur les lieux, avaient des visions d'une grande sobriété et recevaient des messages assez personnels, qu'elles ne rendirent pas publics: seules ces paroles furent transmises par Llellena:

- Vous ne savez pas combien vous gagnez d'indulgences, quand vous récitez le Rosaire!

Dès le 4 septembre, certains voyants sombrèrent à l'occasion des apparitions dans une sorte de somnabulisme qui leur faisait faire des choses étranges comme se jeter des pierres, grimper dans les rochers, malgré de graves risques de chute, se traîner dans les ronces et les épines sans se blesser, ramper comme des chats, sauter comme des cabris, pour atteindre le rocher très escarpé où l'apparition se tenait: là, ils devenaient très calmes et silencieux, n'ayant aucune égratignure. Puis ils se mirent à diriger les travaux qu'une force, ou plutôt une personne mystérieuse, semblait exiger de la population: aménager une place devant le rocher de l'apparition, pour y dresser une croix: déplaçant les blocs de pierre sans aucun effort, ils parvinrent très rapidement à faire aboutir le projet, sans cesser pour autant leurs prouesses et leurs batailles. On appelait ces visionnaires les somnambules. On constata bien, et très vite, que ces somnambules étaient recrutés, si l'on peut ainsi dire, parmi les éléments durs et irréligieux de la population, et on pensa que Dieu, ou la très Sainte Vierge, voulait leur faire expier par une sorte de possession diabolique et ces rudes travaux d'aménagement tous leurs manquements, quant à la pratique religieuse.
D'autres personnes, isolées ou en groupe, avaient à l'occasion des visions rapides, très belles, que le groupe des somnambules pouvait contempler aussi, en manifestant cependant une grande crainte. Certaines personnes avaient des extases: Llellena, Perpétue, et encore vingt-deux autres personnes, ce qui porta le nombre de voyants à 24.

Le curé suivait les faits et recevait tous les témoignages des voyants et des spectateurs, mais il restait réservé. Pourtant, la pratique religieuse à peine survivante reprit vigoureusement, l'église se trouvait constamment pleine, on se confessait régulièrement, le blasphème, fort répandu, disparut sur toute la paroisse, des familles se réconcilièrent à l'ahurissement de ceux qui les connaissaient: Dieu sait si les vendettas sont féroces en Corse!
Pendant longtemps, la Dame apparu seule, en prière sur le rocher, demandant la récitation du chapelet. Parfois, elle se manifesta dans un châtaigner, tout en haut du rocher.
Le 7 novembre 1899, la Vierge apparut curonnée, et elle portait l'Enfant-Jésus sur le bras gauche, et, de la main droite, présentait le rosaire. Six anges l'entouraient, et sainte Anne se tenait à ses pieds en prière. L'Enfant Jésus portait un globe avec une petite croix. Tous avaient la même vision.
Entre temps, plusieurs incrédules qui venaient pour se moquer des visionnaires, furent convertis à la réalité des manifestation par des apparitions: ainsi le maréchal des logis de la gendarmerie de Vico avec sa femme et son fils, qui virent la Vierge, dans une auréole de lumière; ainsi le concierge du collège de Bastia, venu pour faire cesser le fanatisme, comme il disait, et qui vit un autel chargé de cierges tout étincelants et de fleurs, avec le Saint Sacrement, et ensuite la très Sainte Vierge: la scène dura presque une heure. En janvier 1900, la Vierge commença à parler à tous les voyants:

- Je suis venue pour empêcher la guerre, je me montre pour que le monde croie!

A cette époque, Llellena entra chez les Bénédictines d'Erbalunga: elle le désirait depuis longtemps et les dix-huit apparitions dont elle avait été favorisée renforcèrent sa vocation. Au matin du départ de Campitello, elle alla prier avec sa famille et divers amis sur le lieu de l'apparition. Quand elle se leva, une énorme touffe d'oeillets sauvages, très parfumés, s'épanouit à l'endroit où alle s'était agenouillée!
Le 26 décembre 1899, un peu d'eau avait suinté au pied du rocher des apparitons, dans le maquis aride. Personne n'y avait prêté attention. En janvier, cette maigre exsudation était devenue une source abondante, aux eaux fraîches et limpides. Une jeune femme malade de Lama, Virginia Bertola, clouée au lit par un grave rhumatisme articulaire, invita son curé à commencer à son intention une neuvaine à la Madone, et appliqua à l'endroit douloureux une compresse d'eau de la Madone de Campitello et quelques feuilles du châtaigner: en récitant le rosaire quelques jours plus tard et ayant au prix de douleurs effroyables assité à la messe du dimanche pour la première fois depuis quatrorze mois à peu près, elle se retrouva instantenément guérie! Le rapport médical de cette guérison fut envoyé à Rome.
L'évêque de Bastia s'informait des apparitions: il fit demander le 5 janvier 1900 au Saint-Office si, devant l'ampleur des faits, il y avait lieu d'ouvrir, même très discrètement, une enquête canonique. Durant des mois on attendit la réponse de Rome, qui arriva à la fin du mois de septembre: l'enquête ne s'imposait pas, il fallait suivre les faits et interdire à tout membre du clergé d'intervenir directement pour diriger la prière ou s'occuper des voyants: seul le bon curé de Campitello avait pouvoir!

Le 7 janvier 1900, la Vierge se montra agenouillée, portant l'Enfant Jésus: tous deux étaient très richement vêtus, couronnés et entourés de lumières: une grande procession de saints et d'anges arriva et vint adorer l'Enfant Jésus, qui s'était relevé. Tous les assistans sentirent distinctement une délicieuse odeur de cire chaude: or les saints et les anges portaient de grands cierges, ce que les voyants précisèrent après l'apparition!
Le 13 février, ce fut l'apparition de la Pietà, tenant le Christ ensanglanté sur son giron: émus et bouleversés par la vision, les voyants pleuraient en récitant leur chapelet. Tous les voyants étaient des enfants, les somnambules avaient cessé leur travail, ils s'étaient fondus dans l'anonymat. Les extases du petit groupe des voyants étaient très dignes et très belles, on récitait le rosaire tous les soirs, et on faisait parfois de grandes processions en chantant: la Vierge Marie montrait le chemin à suivre, et tous les soirs la procession s'achevait à l'église devant le Très Saint Sacrement, pour l'adoration. Après ces exercices de piété, on revenait au rocher en passant par une chapelle dédiée à saint Roch, où l'on devait faire le chemin de croix, puis la très Sainte Vierge se montrait de nouveau, entourée d'anges, et montait silencieusement vers le ciel dans un nuage lumineux, escortée par des anges.
Le 21 février, la Vierge apparut devant une église magnifique, très élancée: trois sources limpides jaillissaient sur le parvis. Le 15 mars il y eut encore la vision de ce sanctuaire, aux trois porches ouverts: sous le premier se tenait la Vierge, toute radieuse et couronné d'étoiles, portant l'Enfant et entourée d'anges. Sous le second, un grand rideau de soie cachait un lieu d'où sortaient des gémissements mêlés à des prières. Sous le troisième, un panneau à gonds massifs barrait un lieu d'où on entendait très confusément des hurlements de terreur et de haine... Sous le porche où se tenait la Vierge, un choeur invisible faisait entendre une musique suave, et entre ce porche et l'autre, représentations symboliques du paradis et du purgatoire, un grand crucifix étendait ses bras, un peu en surblomb.

Les vision se poursuivaient ainsi, suivant les jours et le temps liturgique. Les voyants recevaient des messages qu'ils écrivaient sur des feuillets que leur passaient les assistants. Or tous les voyants - des enfants de paysans pauvres - étaient illettrés! Ces messages sont assez sobres, brefs, mais denses:

- Je suis la très Sainte Vierge et je porte dans mes bras Jésus tout ensanglanté. Oh, mes pauvres chers enfants, priez! Pauvres pécheurs, priez, sinon le démon vous emportera en enfer. Priez, priez!
- Je suis l'Immaculée Conception, je viens sauver le monde qui est trop emporté dans les plaisirs frivoles.
- Je suis venue dans ce village pour retenir mon divin Fils de punir les pécheurs. Peuple, à genoux! Priez pour ceux qui font de la peine à mon Fils, à Notre-Seigneur Jésus-Christ!
- Je suis la Vierge immaculée, qui est toujours bonne envers les pauvres pécheurs. Le bras de mon Fils est trop pesant, priez, priez!
- Priez, peuple de la Sainte Vierge, si vous désirez un jour le Paradis!


Un jour, sainte Anne fit à la Vierge une prière en faveur de l'humanité:
- Vous voyez que le monde n'est que trop pécheur! Sauvez-le en priant votre divin Fils!

Ces apparitions de Campitello ressemblent assez, comme on peut le voir, à celles de Tilly-sur-Seulles, qui se déroulaient aussi à la même époque, à l'autre bout de la France. Les analogies sont remarquables: il semble que Campitello ait pris de relais de Tilly (les faits de Tilly finirent le 25 avril 1899, ceux ce Campitello débutèrent le 26 juin suivant). Et les demandes sont les mêmes: prière, pénitence, rosaire et dévotion à la Passion du Christ. A Campitello, on a pu voir des phénomènes identiques à ceux de Tilly, des lumières dans le ciel, des pluies d'étoiles tout au long des apparitions etc.... Et il y eut là, comme à Tilly, des voyants qui avaient des apparitions démoniaques. Les faits durèrent à Campitello jusqu'aux premiers mois de l'année 1903. On constata que quelques voyantes étaient insensibles à la flamme ardente de leurs cierges: Perpétue Lorenzi, dont le bras puis la gorge furent léchés par la flamme pendant un intervalle de six minutes, Lucie Graziani qui tenait son cierge de façon à ce que la flamme lui léchât la main et se séparât entre ses doigts, et qui reçut de la cire brûlante dans l'oeil, tout ceci sans dommage et sans souffrance aucune.

Deux villages voisins furent le théâtre d'apparitions diaboliques: le hameau de Bigorno, à partir du 5 décembre 1899: à des visions discutables quant au contenu théologique se mélaient des apparitions à faire frémir: énorme chat aux yeux rouges, monstres menaçants. Le champ des apparitions se couvrait d'un tapis de lumières violettes que l'on pouvait prendre à pleines brassées, des voyants traçaient, avec leur langue, des croix de sang sur le pavé d'une chapelle désaffectée, une fontaine de sang jaillit dans cette même chapelle, derrière l'autel. A Lento, dès le 13 février, des phénomènes identiques se produisirent: grâce à l'intervention du curé, du maire et de queles personnes sensées, tout cessa rapidement. Mais, aux prodiges diaboliques de Bigorno, se mélèrent des faits plus dignes, plus beaux: apparitions graves à l'intérieur de la chapelle, visions de la passion et appels à la pénitence et à la prière. Peut-être deux ou trois voyants eurent-ils d'authentiques grâces de provenance céleste, mais tout fut si embrouillé qu'à présent encore les documents ne permettent pas vraiment de discerner. A Campitello, il y eut vraiment un groupe de voyantes très remarquables: Maddalena bien sur, et sa cousine Perpétue Lorenzi, ainsi que Ursule Arrighi, Lucie et Contessa Graziani. Toutes furent de très bonnes catholiques et vécurent saintement, trois entrèrent en religion. Maddalena était si sainte que, plusieurs fois, les bénédictines d'Erbalunga allèrent avec elle à Campitello. Et rien n'est plus frais à la lecture que cette description de la Vierge par la pretite Contessa Graziani:

- La Vierge était debout sur le rocher, pieds nus, et qutre anges se tenaient à genoux autour d'elle, le regard levé vers elle: les deux plus rapprochés se prosternaient, ils étaient vêtus de bleu, les autres étaient vêtus de blanc. Et elle avait une couronne, formée de deux rameaux fixés par un ruban bleu, qui flottait sur les épaules, et composé de roses blanches entremêlées de boutons de fleurs d'oranger. Et devant elle brûlaient cinq cierges placés sur cinq chandeliers d'or.

Comme pour les faits de Tilly, l'Eglise ne s'est pas prononcée sur les apparitions de Campitello. Le temps est passé, mais les fruits spirituels se sont maintenus: conversions, renouveau spirituel, paix.

- L'esprit de parti avait semé la désunion, la discorde. Les pratiques religieuses étaient vraiment délaissées, la médisance et la calomnie étaient à l'ordre du jour, on se faisait un jeu de se haïr, de se nuire; la corruption avait gagné les coeurs et le blasphème courait par les rues, nous étions perdus, sans ressource. Rien n'y faisait: il n'y avait plus de remise pour nous. C'est alors que la Sainte Vierge, qui ne voulait pas nous laisser là à périr, a tenté un grand coup. Elle s'est jetée au milieu...

Telle fut la conclusion du facteur de Campitello, le brave Dionisio, à une question de l'évêque, et c'est bien celle de tout le monde: Marie a vaincu le démon et l'a chasssé du village et des âmes.

R. Kling, "Rosa Mystica", N° 30, Mars-Avril 1980, Centre Bethania, Chaussée de Waterloo, 25 B-5000 Namur.

Voir aussi:


Tuesday, March 13, 2007

El pueblo predilecto de María

Corría el año 1917 y Europa seguía ardiendo en el incendio de la guerra mundial. En vano el gran Pontífice de la Paz, Benedicto XV, había recurrido a todos los medios humanos y divinos para apagarlo. El incendio se propagaba de pueblo en pueblo de continente en continente, amenazando arrastrar en el vértigo de sus llamas a todas las naciones del globo.
Un año antes había llegado el turno al pequeño Portugal, que, día a día, veía desaparecer la flor de sus hijos y sus escasos recursos en el espantoso abismo. Por todas partes llantos, ruina, desolación, muerte. Cuando, he aquí que entre los siniestros rumores de la guerra, empieza a circular por el país, de Norte a Sur, una noticia que sonaba como preanuncio de paz, una invitación placentera (como el arco iris en medio de la tempestad: A Fátima! A Fátima!
Y, qué era Fátima? Los mejores autores de geografía o de historia lo ignoraban. Fuera de Fátima, la hija predilecta de Mahoma, muerta en el año 632, de quien tomó el nombre en el siglo X la famosa dinastía de los Fatimitas, no conocían otra ciudad o persona digna de figurar en la historia, que respondiese a tal nombre.
Y eso no obstante, hoy, el nombre de Fátima corre de boca en boca, no sólo en Portugal, sino también en casi todas la naciones de Europa; y en muchas partes de Asia y América, de Africa y Oceanía, es conocido y bendecido y celebrado con entusiasmo siempre creciente.
Qué es Fátima? Una pequeña parroquia de 2.700 almas, de la diócesis de Leiría, perdida en uno de los contrafuertes de la Serra de Aire, a unos 150 kilómetros al norte de Lisboa, casi en el centro geográfico de Portugal.
Pueblecito antiguo, con nombre netamente árabe, como otros muchos de aquella región, cuyos orígenes se pierden en una curiosa leyenda, la historicidad de la cual no voy a garantizar, pero tampoco querría negarla enteramente.
El año de 1158, según la antigua crónica, cuando toda aquella región de Portugal, que se extiende desde el Tajo hacía el Sur, se hallaba sometida a la dominación musulmana, una brillante cabalgata de damas y caballeros árabes, elegantes en extremo, partían del castillo de "Alcacer do Sal", la mañana del 24 de junio, para celebrar la fiesta de San Juan, cabe las aguas del Sado.
Caminaban alegremente, cuando he aquí que se lanza sobre ellos fulminantemente una escuadrilla de portugueses, que estaba en acecho, guiados por el temido "Traga-Moiros" (Tragamoros), don Gonzalo Hermingues. A tan repentino ataque se desparrama el cortejo, la mayor parte de los caballeros sucumbe combatiendo con valor; los otros, con muchas de las damas, son hechos prisioneros y conducidos a Santarem, donde se hallaba por entonces don Alfonso Henriques, el fundador de la monarquía portuguesa, en guerra con la Medialuna.
El Rey, loada la proeza de los suyos, pregunta al capitán:
- Qué recompensa deseas?
- El honor de haberos servido, Majestad, y como recuerdo de esta jornada, osaré pediros la mano de Fátima.
Era Fátima la más noble de las damas, la hija del Valí de Alcacer.
- Sea así - respondió el Monarca - ; pero a condición de que la doncella se convierta a nuestra santa fe, y consienta en ser vuestra esposa.
Fátima aceptó. Luego que fue catequizada, recibió con el Bautismo el nombre de Oureana. Se celebró el matrimonio y el Rey, como regalo de bodas, dio a don Gonzalo la pequeña ciudad de Abdegas, que, desde aquel día, se llamó Oureana, hoy Ourem.
Se pasaron rápidos los años en continuas guerras con la Medialuna. Oureana murió en la flor de la vida, y el guerrero don Gonzalo, inconsolable en su dolor, buscó su alivio en la fe y se hizo Monje de San Bernardo en la gran Abadía de Alcoboça, recientemente construida por el Rey Alfonso, a unos 30 kilómetros de Ourem.
Poco tiempo después, el abad del monasterio hizo trasladar los restos de Oureana a un pueblecito distante 6 kilómetros de Ourém, donde había hecho levantar, en honor de Nuestra Señora, una iglesia y un pequeño convento. Desde aquel día el pueblecito tomó el nombre de "Fátima". Así la leyenda.
El convento existió hasta fines del siglo XVI y la iglesia perdura aún, pero la importancia histórica de Fátima fue siempre en disminución. En 1917 era su nombre desconocido aun a los más aficionados a la Georgrafía.
Los alrededores son todavía una de las más renombradas regiones en la historia de la Península Ibérica. Allí tuvieron lugar en el siglo XII algunos de los hechos más famosos de armas, que consagraron a Portugal cual caballero de Cristo en la lucha contra el Islam. Allí, en vigilia de la Asunción del año 1385, el Rey Juan I y el Santo Condestable, el Beato O. Nuño Alvares Pereira, héroe nacional portugués, con un solo grupo de hombres, fortalecidos con la protección de la Virgen Santísima, desbarataron el formidable ejército que el Rey de Castilla había reunido para invadir Portugal. En recuerdo de esta señalada victoria, que aseguró la independencia de Portugal, el Rey Juan hizo construir un grandioso templo a "Nuestra Señora de la Victoria" con el anejo convento de la "Batalla", verdadero joyel de arte gótico, que confió luego a los Padre Dominicos.
Cuidado principal de su celo fue el propagar en el pueblo de los alrededores la devoción del Santo Rosario. Esta devoción se arraigó de tal manera, que se ha conservado hasta nuestros días y ha sido practicada no sólo en todas las familias, sino aun entre los mismos niños. Era una hermosa preparación para merecer la gracia singularísima, con que María Santísima favoreció a aquellos sus devotos.
Y ahora, lector amigo, más que leer, gusta las maravillas obradas por María Santísima en aquel ángulo lejano del antiguo Continente.

CAPITULO PRIMERO de la Traducción de la 9.a edición italiana, 9.a edición española notablemente aumentada por FACUNDO JIMENEZ, S.J. de EL MENSAJE DE MARIA AL MUNDO - LAS MARAVILLAS DE FATIMA por Luis Gonzaga da Fonseca S.I., Profesor del Pontificio Instituto Bíblico de Roma. Ediciones Sol de Fátima - Patronato Juan XXIII - Orcasitas - Madrid-26, Casa del Corazón de María - Pontevedra

Saturday, March 10, 2007

Maximes de Saint François de Sales

Saint François de Sales, Évêque et Docteur de la Sainte Église
  • C'est le grand bien de nos âmes d'être à Dieu et leur très grand bien de n'être qu'à Dieu.
  • A qui Dieu est tout, le monde n'est rien.
  • L'âme la plus abandonnée à Dieu est la mieux gardée.
  • La Foi est un rayon du Ciel, qui nous fait voir Dieu en toutes choses et toutes choses en Dieu.
  • Quand le coeur est au Ciel, il ne peut être troublé des accidents de la terre.
  • La distance du Ciel à la terre ne saurait séparer les coeurs, que Dieu a unis.
  • Employons bien le temps de Dieu, afin qu'Il nous donne son Éternité.
  • Donnez-vous à Jésus sans partage et Il se donnera à vous sans mesure.
  • Il faut nous aimer ici bas sur la terre come nous nous aimerons un jour dans le Ciel.
  • Faisons comme les abeilles, suçons le miel de toutes les fleurs, c'est-à-dire: voyant les belles qualités de chacun excitons en nous le désir de les imiter.
  • Marie est cette belle Fleur, sur laquelle s'est reposé le Souffle de Dieu même.

IMPRIMATUR: Can. V. Rossi, Vic. Gen., Torino, 5-V-1964 - Vive + Jésus!

Monday, March 05, 2007

Die Verheißungen der Muttergottes in Pontevedra

Am 10. Dezember 1925 erschien Schwester Luzia (von Fatima) die Heiligste Jungfrau in Pontevedra und seitlich, in einer leuchtenden Wolke, ein Kind. Die Heiligste Jungfrau legte ihre Hand auf die Schulter und zeigte ein von Dornen umgebenes Herz, das sie in der anderen Hand hatte. Das Jesuskind sagte:
"Habe Mitleid mit dem Herzen deiner heiligsten Mutter, umgeben von Dornen, mit denen die undankbaren Menschen es ständig durchbohren, ohne daß jemand einen Sühneakt machen würde, um sie herauszuziehen."

Darauf sagte die Heiligste Jungfrau:

"Meine Tochter, schau mein Herz, umgeben von Dornen, mit denen die undankbaren Menschen durch ihre Lästerungen und Undankbarkeiten es ständig durchbohren. Suche wenigstens du mich zu trösten und teile mit, daß ich verspreche, all jenen in der Todesstunde mit allen Gnaden, die für das Heil dieser Seelen notwendig sind, beizustehen, die fünf Monate lang jeweils am ersten Samstag beichten, die heilige Kommunion empfangen, einen Rosenkranz beten und mir während 15 Minuten durch Bertachtung der 15 Rosenkranzgeheimnisse Gesellschaft leisten in der Absicht, mir dadurch Sühne zu leisten."